GROUPE UROBOROS

 

Groupe Uroboros à Sao Paulo, mai 2005 :Marilda, Teresinha,Ângela,Cláudia e Laura

 

CV Teresinha Chiri

Cv Marilda di Camargo

CV Laura Rodríguez

CV Ângela Barbour

CV Cláudia Camposs

CV  Carla Borba

 


 

Le projet Brésil/France 2005 - le mois de mai à Sao Paulo: 

 2005 est l'année culturelle du Brésil en France.

 Cette manifestation culturelle a pour but de stimuler un contact entre ces artistes qui vivent dans les deux pays (France et Brésil).  Les œuvres sont réalisés dans différents domaines : vidéo installation, peinture, collage, gravure, dessin, photo et performance.

  Cette manifestation aura lieu le mois d'octobre en France 2005 - Nuit Blanche, Université Paris 8.


à Sao Paulo, mai 2005 - "Preservation et mémoire"- Expositions et conférences

Exposition : Hotel Sofitel

 

  Exposition : Espace Culturel TUCARENA                       

         

 

          

 

          


 Conférences : 3 rencontros - Auditorium de l'espace TUCA

1er. rencontre

 Marilda di Camargo : Thème:" Cem Memórias / Sem memórias".

Dra. Ana Claudia de Oliveira - Thème: "Les Vênus de Milo surrealistes"

                     

            

 

Angela Barbour invite Maria Bonomi et Carlos Alexandre Campos - Thème: "Les yeux fermés"

 

       

 


   2ème.rencontre

Terezinha Chiri invite Tadeu Fabrício Malheiros - Thème:" A la recherche du développement durable:l'être humain, les villes, la nature"

        

 Cláudia Camposs invite Eliane Potiguara et Thini-Á Fulni-Ô - Thème:"Préservation et mémoire de la culture indigèna brésilienne". L'association 'Terre indigène" a soutenue financièrement cette conférence

                     

  


3 ème.rencontre

Laura Rodriguez invite Luiz Armando Bagolin - Thème:"Cadavre Exquis et les répresentations du corps"

      


 

 Nous remercions à :    

      PUC-USP                                          

                                  

 


 CARLA BORBA, vit en France

C’est à partir de l’immersion dans sa mémoire personnelle que Carla Borba développe un processus d’auto-reconnaissance consciente dans sa production artistique, tout en reconnaissant dans les instants du passé la possibilité d’analyse et de compréhension de sa vie. Ses premiers travaux, de ses jouets liés à des actions énervées, comme par exemple des poupées portant de très grands pierres sur leur tête, l’artiste confronte la réalité de la vie contemporaine avec la sensibilité et l’innocence de l’enfance, ce qui, à son avis, est essentiel pour supporter les dissonances de notre siècle. Dans ce contexte autobiographique, cet artiste développe un travail Album de Famille dans lequel elle utilise des photos de son album de famille pour faire revivre des situations du passé. Au moyen de la recréation des photographies d’enfance, Carla Borba modèle des mémoires, dévoile les chemins qui ont forgé sa vie, aujourd’hui et maintenant. En utilisant le langage photographique pour la relecture de la plasticité physique d’un instant, elle s’engage dans le labyrinthe vague de l’esprit qui est responsable de la construction de l’univers intime de chacun de nous. Ce travail confronte deux photographies, l’une du passé et l’autre actuelle, dans laquelle on a recréé les mêmes conditions d’autrefois, comme par exemple les vêtements, les meubles, voire les expressions faciales des personnes concernées.

 

 

 

                 

 

 

                                  

 

"Série Album de Família"

 

  


 

 

MARILDA di CAMARGO vit à Recife, Brésil

 Marilda di Camargo s’inspire d’un conte de l’écrivain portugais  José Saramago, qui s’appelle “objeto quase” (objet presque), dont les objets se rebellent et prennent le pouvoir d’une ville, où les objets acquirent l’identité de leurs habitants. L’artiste fait un parallèle entre ce conte e son œuvre, sur la consommation de l’image parfaite des femmes presque objets. Ongles, cheveux, corps sculptés, prothèse en silicone...par conséquence, ces femmes deviennent des esclaves de la consommation, au plaisir des autres. Par l’excès de consommation féminine, ces femmes et ses objet se mêlent et perdent leurs identités, ils passent à en état amorphe. Malheureusement, il y a beaucoup des femmes dans le monde qui sont en train de devenir presque objets. La femme objet, comme les vitrines où elle achète ses objets résultent vide et éloignée. Au fur e à mesure, l’apparence des corps féminins se diluent, s’effacent, il reste que des traces des ces êtres humains.A travers des  100 objets, Marilda propose un parcours visuel à la mémoire ancienne féminine; la recherche de jeunesse éternelle; naissance, vie et mort.  Elle utilise ici des éléments qui font partie de sa propre mémoire de famille. Comme dans un jeu,  dans la série “Mulher quase objeto”, les objets trouvés, oubliés, perdus, se mêlent à la peinture , comme une dernière forme de sacraliser cette mémoire ancienne. Pour Marilda di Camargo, la vie recommence avec la réhabilitation de la mémoire perdue.

 

                         

Peinture,collage,frottage - mai 2005

 

(Installation) 

"Sens objets/100 objets/- Sens Mémoire/100 mémoires"

200 X 150 cm - Pátio de São Pedro - Recife

 

 

  

 "Exterror/Interror: une dialétique dans les toilettes - 2002

XII Congres de l'Imaginaire - Recife

 

"Life in Life" Relecture du poéme "Life" de Décio Pignatari - 1996

500 X 500 cm - Jardin de laPontifícia Católica de São Paulo


 LAURA RODRÍGUEZ, est argentinne, vit à Sao Paulo, Brésil

“Les lieux de l’être" -Dans le monde contemporain, rempli de technologies sans spiritualité et des automatismes répétitifs, tout nous conduit à discuter sur le lieu occupé par les sentiments et la raison. Jusqu'à où nous restons fiels  à notre essence ?Est-ce que la migration  peut être la possibilité, de prendre  conscience de cette situation ? : Les  gens  issues des classes conservatrices, font un détour a sa propre volonté, et cherchent à établir  son propre destin. La distance sert à pouvoir voir clairement  la vérité individuelle et les changements de direction de leur histoire. Aujourd’hui La migration intercontinentale, à permis prendre la distance nécessaire pour arriver à une lecture plus objective de la réalité dans laquelle nous sommes ancres.       “Les lieux de l’être" est un travail, tiens un point de départ dans la curiosité individuelle, liée  à une introspection très profonde, la réflexion , sur l’identité et la relation de l’artiste  étranger avec son pays d’accueil : le Brésil.L’expérience de l’émigration possibilité l’objectivité et la reconnaissance plus objective aussi du pays d’origine. Les éléments fondamentaux de la patrie, qui commencent à se fondre avec ceux du pays qui reçoive, l’adaptation générale a une culture étrange. Cet travail plastique, expose, à travers  des icônes, symboles et signes, les questions culturelles, imposées et déjà très ancrées dans la mémoire. Ces questions sont cause de douleur  et de doutes, et sont au centre de la production artistique.

          

Bordrerie, dessin, gravure en métal, serigraphie, collage - mai 2005  

 

                                    

                          "Mortalha" - 2004                                                 "Segredos" - 2004

 

                      

                           "Silêncios" - 2004                                                                          "Sonhos" - 200 4

   

 


ÂNGELA BARBOUR , vit à Sao Paulo, Brésil

Le présent travail a pour objectif d’aborder les questions pertinentes à l’observation, la représentation et le vécu esthétique de phénomènes qui accompagnent les séquences temporelles d'événements, la rythmicité et la relation espace-temps, qui concerne la lumière ou son absence, au travers du développement du travail  plastique. Créer un travail plastique qui rende possible l'intégration entre les personnes de cultures et  situations différentes, face à la  possibilité ou non de visualisation du travail. L'exposition a pour but de stimuler le questionnement: Que voit ou ne voit pas l’autre ?L'incorporation dans le travail des éléments destinés à être perçus et déchiffrés par une personne mal-voyantes, au delà des messages chiffrés dans d’autres langues, encourage l’harmonisation entre le voyant et le non-voyant, et ainsi qu’entre plusieurs cultures. La présence de “l’image gomme” qui se forme dans l'oeil de l’ observateur en plus du travail final, génere le désir de savoir ce que l'autre voit .Le travail se justifie: par l'interaction et l'inclusion de la personne mal-voyante,  l'intégration entre plusieurs cultures,  et par l’interaction entre les individus.

 

            

Installation - mai 2005

                  

'Espace Ligne" - Dessin s/ papier

Dimensions variées- accumulation te enregistrement pendant plusiers années

    

 

      

'Espace Ligne" - Dessin s/ papier

 

 

        

"Corps en moviment" - 1998

Performance/ Acrylique s/ toile

3 X 1,40 m - Pont des Arts - Paris


 CLÁUDIA CAMPOSS, vit en France

Cette série de vitrines représente métaphoriquement l’image que nous avons, en général, du peuple indigène. Nous le regardons comme un objet de curiosité, parqué dans leurs réserves ou bien, évoqué dans des musées, appartenant au passé ou bien encore, exposé aux forces qui tendent à le massacrer. Cláudia Camposs restitue la mémoire et la présence des gestes, des signes, des couleurs et de l’atmosphère de son passé, du passé de son pays, le Brésil.Sensibiliser le public sur la méprise et l’oubli concernant les peuples indigènes depuis toujours. Reprendre cette lutte contre l’oubli, cette lutte de l’art contre la marginalisation de ces personnes.

 

 

Groupe Uroboros, Thini-A Funi-Ô, Eliane Potiguara et Tânia Dias- mai 2005

 

 

                                         

"Lle piège" - 2004 -  14 X 19 X 7,5 cm                                           "Brasil" - 2005 - 19 X 14 X 7,5 cm

 

                                                            

 Série "Syncrétisme"  n° 1 - 2005 - 32 X 23 cm et 28 diam.        Série "Syncrétisme" n° 4 - 2005 - 34 X 19 X 12 cm

Vitrines conçues par la Peinture, dessin te collage  


 

TERESINHA CHIRI , vit à Sao Paulo, Brésil

“Paysages Métaphoriques”: Jamais n’ avons nous été aussi préoccupés par l´environnement. Les nations sont engagées dans des conférences, campagnes et exposés. Des accords sont signés. Le monde est de plus en plus inquiet pour ses ressources naturelles. Les peuples ont pris conscience de l´ importance des réserves naturelles, de la planète et que l´on ne pourra pas survivre si l´on ne commence pas à préserver l´atmosphère dans laquelle on vit. Dans le dessein de renforcer ces príncipes, l’artiste utilize dans sa poétique des ressources issues de la nature et ce afin que le spectateur en entrant en contact avec ses oeuvres puisse réfléchir à l´importance de la protection de notre environnement. Série de xilogravures en látex, représentant le paysage de manière métaphorique. Cette série est le résultat des recherches menées par l´artiste depuis plusieurs années. La nature y est la source el le moyen de son expression artistique. Des arbres comme “l´embuia”, le “pau-brasil”, l´acajou, l´arbre à caoutchouc, etc,...elle recueille le coloris du bois, la pulpe nécessaire à la fabrication du papier, la sève de l´arbre à caoutchouc pour les xilogravures. Les minéraux soumis à la magnétisation proviennent du sous-sol. En criant des paysages, elle offre au spectateur une reproduction plastique qui fait em même temps appel à la vue et au toucher et qui permet la symbiose de l´oeuvre et du spectateur.Sauver et appréhender la nature, en faisant prendre conscience de la nécessité de la préserver pour la subsistance de la planéte. Construire une poétique sensorielle à travers l´image plastique du travail. Rappeller le monde pour qu´il doit préserver ses richesses naturelles. Utiliser les ressources de la terre est notre droit; les alimenter, en prendre soin, les protéger et les multiplier est notre devoir. En permettant la rencontre des deux identités culturelles nous renforçons notre fraternité. À travers  aux arts plastiques, nous montrons notre culture et notre intérêt em réféchir sur  les problèmes de chaque pays. L´année 2005 nous offrira la possibilité d´unir nos communautés et de proclamer le siècle de la survie.

 Masques en caoutchouc - mai 2005

 

         

(Sculpture, gravure te papier magnetique)

 

   "Gravure tridimensionelle"  -   Gravure en métal s/ papier  

1995/96 - 30X20X20 cm  

  

  

            Série Papiers colorés par les bois brésiliens          

         1997 -  100X70X0,5 cm

 

Papier magnétique et fil métalique